Deux systèmes planétaires si différents et un télescope (suisse) si performant

Dans l’œil du télescope suisse CHEOPS, les six planètes de l’étoile TOI-178 ont révélé des caractéristiques totalement inattendues – et très différentes de celles d’un autre petit système (à sept planètes), celui de Trappist-1. La diversité des mondes n’a pas fini d’étonner les scientifiques, qui poursuivent leur quête, le plus souvent en collaboration internationale. «Sur près de mille systèmes planétaires détectés à ce jour, on n’en connaît que cinq qui ont une architecture similaire à TOI-178 et Trappist-1», explique Adrien Leleu, de l’Université de Genève. Il est l’auteur principal d’une publication récente dans la revue Astronomy and Astrophysics sur TOI-178, cosignée par des collègues de l’Université de Berne et de l’Agence spatiale européenne (ESA). La découverte, puis la caractérisation de ce système, situé à plus de 200 années-lumière de la Terre, sont typiques de la manière dont on «chasse» les exoplanètes aujourd’hui. Il a d’abord été identifié par le télescope spatial…