Un magnat burkinabé réclamait 30 millions d’indemnités à la Suisse

Trente millions d’euros: c’est le montant des pertes de trading que l’homme d’affaires burkinabé Inoussa Kanazoé dit avoir subies sur un de ses comptes suisses à la suite d’un séquestre de trente mois ordonné par le Ministère public de Genève. Une demande d’indemnisation sèchement rejetée. Proche de François Compaoré, le frère de l’ancien président burkinabé Blaise Compaoré, Inoussa Kanazoé a fait fortune dans l’import-export de denrées alimentaires, le pétrole et le ciment. Il possède notamment la Cimenterie du Faso (CimFaso), partenaire du suisse Holcim à travers sa filiale Socimat. Une success-story qui ne serait pas, selon Jeune Afrique, sans «zones d’ombre». «Selon certaines indiscrétions, note l’hebdomadaire, l’origine de cette réussite fulgurante est à chercher du côté du Nord ivoirien, où il aurait été le principal fournisseur des rebelles en produits de grande consommation». Ce qui est certain, c’est qu’en avril 2017, l’horizon s’est s’assombri pour l’entrepreneur. À la…