À Genève, la cyberguerre plutôt que le risque nucléaire

Fermes et constructifs, selon leurs médias respectifs, Joe Biden et Vladimir Poutine ont convenu de leurs désaccords et rétabli un canal direct de discussions. S’il tient ses promesses, le sommet de Genève pourrait être le prélude de négociations sur les cyberattaques pour les cadrer, comme l’usage des bombes atomiques durant la Guerre froide. Revue de presse. C’est sur le risque de «destruction mutuelle assurée» par l’arme atomique que s’est construit l’équilibre entre les superpuissances. Et c’est à Genève que Reagan et Gorbatchev ont enclenché une désescalade des arsenaux nucléaires. Et ce 16 juin? «C’est sans doute ce que les deux hommes, qui ne se sont pas ménagés par le passé, pouvaient espérer de mieux: une rencontre où l’on met tout ce qui fâche sur la table, mais en se respectant, sans postures ou éclats de voix», relève Pierre Haski dans sa chronique géopolitique sur France Inter, qualifiant le sommet Biden-Poutine de «mésentente cordiale à Genève». À l’instar d’autres…