Surveillance: l’exception est devenue la règle

Aucun événement n’a ébranlé notre sentiment de sécurité comme les attentats terroristes du 11 septembre 2001, il y a 20 ans. À la suite de ces attaques, le soutien à la surveillance de l’État s’est accru et la collecte de données est devenue largement acceptée. Les scènes des attaques terroristes de 2001 sont comme un film d’action hollywoodien qui tourne en boucle. Les deux attentats-suicides de New York et les près de 3000 civils qu’ils ont tués, sont particulièrement ancrés dans nos esprits. D’autant que la Grosse Pomme n’est pas seulement une métropole américaine, mais aussi un symbole planétaire et un lieu de rêve. Percutées par deux avions de lignes détournés par des djihadistes d’ Al-Qaïda, les tours jumelles du World Trade Center étaient aussi un lieu prisé des touristes pour admirer l’île de Manhattan. Après les attentats, les États-Unis ont connu une vague de solidarité internationale sans précédent. Le président George W. Bush a déclaré l’état d’urgence et la «guerre…