La fouille du smartphone, une nouvelle étape sur les routes de l’exil

À l’avenir, la Suisse pourra fouiller les téléphones portables des demandeuses et demandeurs d’asile afin de vérifier leur identité. Si la méthode est en vogue à l’internationale, elle suscite la controverse. Pionnière en la matière, l’Allemagne pourrait être contrainte d’y renoncer. La majorité des personnes qui demandent l’asile en Suisse arrivent avec un téléphone portable, mais sans papiers. Ils ne peuvent ainsi pas prouver leur identité. Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) pourra bientôt contrôler leurs données mobiles, s’il s’agit de l’unique moyen de les identifier. Téléphones, ordinateurs, tablettes ou montres connectées pourront ainsi être passés au peigne fin par les autorités. Les informations récoltées à l’aide d’un logiciel seront ensuite sauvegardées sur un serveur sécurisé, pendant une durée d’un an. Le Parlement a accepté, le 15 septembre dernier, une initiative parlementaire qui confère cette nouvelle compétence au SEM. L’auteur du texte, le député de…