«J’essaie de montrer l’autre face de la robotique, son bon côté»

En Suisse, Margarita Chli est l’une des rares femmes à s’être imposées dans le monde de la robotique. Elle aimerait que d’autres suivent sa trace. La scientifique explique que sa discipline a besoin de modèles positifs et se doit de montrer en quoi les robots peuvent épauler l’humain. Sa famille l’a inspirée dans son choix d’étudier l’ingénierie informatique. Mais c’est dans le cadre de son doctorat au Royaume-Unis que Margarita Chli s’est intéressée à la vision robotique, qui permet aux robots de «voir» le monde qui les entoure et de traiter les données perçues. Le tout au moyen de capteurs, logiciels et caméras. Elle dirige aujourd’hui le Vision for Robotics Lab de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ). A 37 ans, cette experte des drones a trouvé en Suisse les conditions idoines pour la recherche et l’innovation dans le domaine de la robotique – financements généreux et spécialistes en nombre. Elle s’est aussi découvert une seconde maison, où collines verdoyantes, lacs…