Quand un journaliste refuse de devenir l’attaché de presse d’un milliardaire

L’Ukraine, deuxième plus grand pays d’Europe, est sous les feux de l’actualité mondiale en raison des tensions croissantes entre ce pays et son voisin oriental, la Russie. Mais pendant ce temps, en Ukraine, une autre guerre fait rage autour de la liberté de la presse, comme le raconte notre dernière «Voix de la liberté» à Kiev. Nous rencontrons le journaliste Dylan Carter, 24 ans, dans la rue Zhylianska, au cœur de la capitale ukrainienne, Kiev. Nous sommes devant le siège du Kyiv Post, l’un des journaux anglophones les plus anciens et les plus réputés d’Europe de l’Est. «Nous sommes surveillés de près», déclare Dylan Carter, originaire de Sheffield, dans le nord de l’Angleterre, qui travaille depuis quelques années en Ukraine en tant que journaliste économique. En effet, derrière les hautes fenêtres de la tour de bureaux, plusieurs paires d’yeux suivent notre conversation. «Il y a quelques jours, les autres journalistes et moi-même avons été licenciés après que notre…