Face à l’urgence climatique, agir sur le commerce international

La production de biens et services est au cœur de nos économies globalisées et son impact environnemental plus que significatif. Pourtant, la COP26 a largement fait l’impasse sur les moyens de la rendre plus durable, regrette le professeur Thomas Cottier, longtemps actif au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Les produits que chacune et chacun d’entre nous consomme viennent des quatre coins du monde. Et pour la majorité, ils ne découlent pas de processus durables. Ex-patron du World Trade Institute, ancien négociateur suisse puis acteur du système OMC, Thomas Cottier en appelle aux gouvernements. En prenant les bonnes décisions pour régenter le commerce, en récompensant les biens importés produits de manière durable, le Suisse juge possible de contribuer significativement aux objectifs climatiques fixés par la dernière conférence onusienne sur le climat (COP26). Pour rappel, on parle de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré C par rapport aux niveaux…