Fossé des genres en sciences: comment la Suisse planche sur l’équation

Au sein des universités helvétiques, les femmes de sciences sont sous-représentées aux postes clés. Les subsides réservés à la gent féminine contribuent sans nul doute à améliorer la situation. Mais cela ne semble pas suffire… Au début de notre appel en vidéo, une chose frappe. Le bureau est nu, tout comme le tableau blanc accroché derrière Cristina Benea-Chelmus. Aucune formule mathématique, aucun graphique – tous éléments distinctifs du ou de la scientifique. Le 1er janvier dernier, Cristina Benea-Chelmus a officiellement entamé son professorat à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), après avoir quitté l’Université de Harvard, aux États-Unis. Il s’agit maintenant pour elle d’y imprimer sa marque. En tant qu’ingénieure expérimentale, elle planchera sur des dispositifs miniaturisés associant diverses propriétés électroniques et optiques afin de les optimiser. Ses recherches pourraient déboucher sur des applications dans la voiture autonome et la réalité augmentée.