Pourquoi la Suisse reste au coeur des affaires de corruption dans le sport

À l’image du CIO et de la FIFA, la grande majorité des fédérations sportives internationales sont basées en Suisse. La fréquence des affaires de corruption et de mauvaise gouvernance qui les touchait avait poussé Berne à réagir en 2012. Dix ans plus tard, malgré certaines améliorations, les problèmes de gouvernance demeurent encore bien présents. Notre enquête. C’était il y a une décennie. Dans un rapport de novembre 2012, l’Office fédéral du sport enjoignait les fédérations sportives internationales basées en Suisse à «renforcer la lutte contre la corruption dans [leurs] propres rangs» et appelait le pays à «renforcer son action» en matière de lutte contre la corruption et les paris truqués dans le sport. «Il en va non seulement de l’intégrité du sport mais aussi de l’image de la Suisse comme pays abritant un grand nombre de fédérations sportives internationales», invoquaient les auteurs du rapport. Celui-ci préconisait la mise en place de «systèmes de bonne gouvernance (…)…