Trop de chefs d’orchestre désaccordés ont géré la pandémie
Passée d’élève quasi-modèle au rang de pays dont le taux d’infection reste l’un des plus élevés au monde, quelle évaluation – certes partielle – peut-on faire de la façon dont la Suisse a géré la pandémie? Entretien avec Andrea Arcidiacono, auteur du livre Le marathon de Berset. Au cours de la première vague, la Suisse a été présentée comme un exemple à suivre dans sa gestion de la crise sanitaire. Les autorités ont renoncé à un confinement strict, à l’inverse de plusieurs pays voisins. Lors de la deuxième vague, la «voie suisse», caractérisée par une approche libérale laissant des pouvoirs étendus aux cantons, a montré ses limites. La Confédération est l’une des zones les plus touchées, avec l’un des taux d’infection et de mortalité les plus hauts d’Europe. Nous l’avons évoqué avec Andrea Arcidiacono, consultant, économiste et journaliste, lequel a suivi quotidiennement le fil des événements. Son récit qui retrace le contexte de cette crise sans précédent est augmenté…