«La crise sanitaire ne condamne pas la densification urbaine»
Les villes sont historiquement des points chauds des pandémies. La Covid-19 l’a parfaitement illustrée, soulevant des questions sur la viabilité des métropoles. À l’aide d’un jeu vidéo, Andri Gerber, chercheur suisse en design, veut prouver que les espaces densément peuplés peuvent répondre aux défis de santé publique. D’ici à 2050, 68% de la population mondiale devrait vivre en milieu urbain. Depuis longtemps, les urbanistes affirment que la densification des villes permettra d’accroître leur efficacité énergétique. Mais c’est aussi dans les métropoles que les virus comme le Sars-CoV-2 peuvent se propager facilement. Le jeu vidéo Dichtestress (terme allemand signifiant «stress de la densité»), développé par l’équipe de recherche d’Andri Gerber, permet aux joueurs d’explorer le lien entre densité de population et risque d’infection. Andri Gerber est chargé de cours au département d’architecture, de design et de génie civil à l’Université des sciences appliquées de Zurich (ZHAW).