Christine Schraner Burgener: «Tant que les gens résistent au Myanmar, le coup d’État n’est pas acquis»
L’envoyée spéciale des Nations unies pour le Myanmar, Christine Schraner Burgener, espère que des négociations puissent ramener à la raison les généraux putschistes du Myanmar. Sinon, la Birmanie risque de plonger dans une crise humanitaire et la guerre civile. C’est depuis Berne que Christine Schraner Burgener mène actuellement son mandat d’envoyée spéciale du secrétaire général de l’ONU pour le Myanmar. Une mission intense depuis le coup d’État mené le 1er février par le général Min Aung Hlaing. Largement opposés au putsch et à l’état d’urgence décrété par la junte, les Birmans subissent une répression de plus en plus brutale. Chaque jour, des manifestants sont tués par les forces de sécurité et des dizaines d’autres sont arrêtés la nuit sans inculpation. L’ancienne diplomate suisse tente d’agir en faveur d’une désescalade de la crise, comme la demande la Suisse et l’ensemble de la communauté internationale, y compris la Chine et la Russie. Un objectif que vise également…