Les structures pénitentiaires

Les structures pénitentiaires

>> Voir la carte des structures de l’administration pénitentiaire 2017
Les directions interrégionales

Les neuf directions interrégionales et la mission des départements et territoires d’outre-mer animent, contrôlent et coordonnent l’activité des établissements pénitentiaires et des services pénitentiaires d’insertion et de probation placés sous leur autorité.

Les établissements pénitentiaires

> Consulter la page de présentation de chaque prison

Il existe plusieurs types d’établissements pénitentiaires, ou prisons, selon le régime de détention et les catégories de condamnation.

Les 188 établissements (dont 58 à gestion déléguée) sont classés en deux grandes catégories : maisons d’arrêt et établissements pour peine.

Les maisons d’arrêt

Au nombre de 86, elles reçoivent les personnes prévenues en détention provisoire (personnes détenues en attente de jugement ou dont la condamnation n’est pas définitive) ainsi que les personnes condamnées dont la peine ou le reliquat de peine n’excède pas deux ans.

Les établissements pour peine

Au nombre de 94, ils sont divisés en maisons centrales (6), centres de détention (27), centres de semi-liberté (11), en fonction du type de population pénale qu’ils accueillent. Les centres pénitentiaires (50), établissements mixtes, comprennent au moins deux quartiers différents (maison d’arrêt, centre de détention et/ou maison centrale). On compte 6 établissements pénitentiaires pour mineurs et 1 établissement public de santé national de Fresnes (EPSNF)

 

Les maisons centrales accueillent les personnes détenues condamnées à une longue peine et/ou présentant des risques. Le régime de détention de ces prisons est essentiellement axé sur la sécurité.

Les centres de détention accueillent des personnes détenues condamnées à une peine supérieure à deux ans et qui présentent les meilleures perspectives de réinsertion sociale. A ce titre, les centres de détention ont un régime de détention principalement orienté vers la resocialisation des personnes détenues.

Les centre de semi-liberté reçoivent des personnes condamnées admises au régime du placement extérieur ou de la semi-liberté. La personne condamnée détenue peut s’absenter de l’établissement durant la journée pour exercer une activité professionnelle, suivre un enseignement ou une formation, bénéficier d’un traitement médical ou s’investir dans tout autre projet d’insertion ou de réinsertion de nature à prévenir les risques de récidive.

Les quartiers centres pour peines aménagées peuvent recevoir les personnes condamnées bénéficiant d’une mesure de semi-liberté ou d’un placement à l’extérieur ainsi que les personnes condamnées dont le reliquat de peine est inférieur à un an, afin de leur permettre de concrétiser un projet de réinsertion.

Les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP)

> Consulter la page de présentation de chaque SPIP

Le service pénitentiaire d’insertion et de probation est un service à compétence départementale. Il intervient  à la fois en milieu ouvert et en milieu fermé, auprès des personnes incarcérées (prévenues ou condamnées) et sur saisine des autorités judiciaires pour les mesures alternatives aux poursuites, présentencielles et postsentencielles.

La mission essentielle des SPIP est la prévention de la récidive à travers :

–          l’aide à la décision judiciaire et l’individualisation des peines

–          la lutte contre la désocialisation

–          la (ré)insertion des personnes placées sous main de justice

–          le suivi et le contrôle de leurs obligations.

Il existe 103 SPIP.

>> Consulter la brochure « Le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) Mission : prévenir la récidive »

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