Mäddel Fuchs: «On peut déduire beaucoup de choses des restes, de ce qui a été laissé derrière»
Mäddel Fuchs est l’un des rares photographes de rue à s’être fait un nom en Suisse. Son travail se caractérise par une ironie douce-amère et la volonté de montrer l’humain dans ce qu’il est – sans le portraiturer. En 1974, à l’âge de 23 ans, Mäddel Fuchs décide du jour au lendemain de tourner le dos à sa carrière prédestinée d’universitaire. Il abandonne ses études de médecine et veut devenir photographe. Mäddel Fuchs a pour modèle les grands noms de la photographie de rue américaine et française: Brassaï, Walker Evans et Pete Turner sont ses héros. Pendant six ans, Mäddel Fuchs pratique toutes les facettes de la photographie, mais il ne parvient pas à percer. Ce n’est finalement que plus tard, après une carrière ratée de viticulteur, qu’il fait de la photographie son métier. Ses images se caractérisent par une ironie charmante ou mordante, des jeux de mots et l’absence de personnes, qui, justement pour cette raison, deviennent perceptibles. Les photos présentées ici ne sont pas…