Les femmes dans l’espace
Aller dans l’espace, c’est resté jusqu’ici d’abord une affaire d’hommes. Dans sa nouvelle campagne de recrutement, lancée l’an dernier, l’Agence spatiale européenne (ESA) encourage les candidatures féminines. Pour déposer sa candidature, il fallait être titulaire d’un master en sciences, technologie, ingénierie ou mathématiques (STEM en anglais) ou en médecine, ou encore être pilote d’essai. Mais le problème, c’est que nombre de filles considèrent dès l’école que les STEM sont des domaines masculins. Gabriela Pejic estime que des réformes sont nécessaires pour les rendre plus attrayants pour les filles. Elle-même est chimiste et directrice de l’école cantonale de Menzingen, dans le canton de Zoug. Elle est également membre du réseau de femmes MINT de l’Université de Passau, en Allemagne, qui soutient les femmes qui travaillent ou qui étudient dans les domaines STEM. «Seule une petite proportion de filles choisit une matière STEM en secondaire et va l’étudier à l’université.