Des drones qui volent et qui se posent comme des oiseaux

Un drone-hélicoptère, c’est agile et maniable, mais un drone-oiseau pourrait voler bien plus longtemps, et même se poser sur un fil pour recharger sa batterie. Au Laboratory of Intelligent Systems (LIS) de l’EPFL, on s’inspire de la nature depuis plus de 15 ans. «S’inspirer de la nature, ce n’est pas forcément faire des machines qui lui ressemblent. Les nôtres sont plutôt une transcription de la nature en machines – autant pour le corps que pour le cerveau», explique Dario Floreano, directeur du LIS et du Centre de compétence national en recherche (NCCR) Robotique. Des machines que l’on teste d’abord dans les sous-sols du labo. Un local haut comme une salle de gymnastique et vaste comme la moitié d’un terrain de basket, avec des filets souples formant une vaste cage et des capteurs contre les murs qui donnent à l’ensemble des airs de volière transposée dans un studio d’effets spéciaux hollywoodiens. Et dans un coin de la salle, une soufflerie à hélices multiples, qui permet de…