De Genève à Tokyo, ces Rolex introuvables
Sous le hashtag #rolexmarathon, des Japonais et des Japonaises témoignent de leur difficulté à acheter la montre Rolex de leurs rêves. Un phénomène qui touche la planète entière et d’autres maisons horlogères suisses, encouragé par l’attrait des investisseurs pour des produits de luxe devenus des valeurs refuges en temps de crise. Masayuki Sakurai court un «marathon Rolex» depuis janvier 2022. Cet entrepreneur de 43 ans est en quête d’un chronographe Daytona, l’un des trois modèles les plus recherchés de la marque à la couronne aux côtés de la Submariner et de la GMT-Master. Tous les jours ou presque, après le travail ou entre deux réunions, Masayuki Sakurai visite deux ou trois boutiques situées à Ginza, le quartier chic de Tokyo, ou dans d’autres quartiers de la mégapole japonaise. S’il a le temps, il se rend deux fois par jour dans le même magasin. «Les modèles les plus convoités sont vendus à ceux qui se trouvent dans le magasin dès que le détaillant les reçoit. Il vaut mieux…