«Il n’y a pas de bonnes affaires dans une mauvaise guerre»

Des entreprises occidentales ont agi récemment en faveur de la paix en cessant par exemple d’entretenir tout lien commercial avec la Russie. «Un devoir moral», estiment plusieurs experts économiques suisses et autrichiens de renom. De grands groupes tels qu’Ikea, Apple, Coca-Cola et les principaux fournisseurs de cartes de crédit ont rompu leurs liens d’affaires avec la Russie, en retirant sur place leurs produits des rayons ou en fermant leurs sites de production, ainsi que leurs filiales. D’autres entreprises, comme la multinationale de l’agroalimentaire Nestlé ou la plus importante banque étrangère sise en Russie, la Raiffeisen Bank International, ont au contraire maintenu leurs relations commerciales. Sans vouloir tirer la couverture à elles, certaines entreprises se disent investies d’une responsabilité sociale envers leur personnel en Russie, d’autres évoquent leur responsabilité vis-à-vis de la population russe. Une troisième catégorie d’entreprises est restée assez muette…