Le consentement mutuel séduit la population, mais pas encore le Parlement

Les Suisses estiment que le principe du consentement mutuel constitue le meilleur moyen pour lutter contre les violences sexuelles, révèle une enquête réalisée par l’institut gfs.bern pour Amnesty International. Déjà adoptée par 13 pays, la solution ne convainc toutefois pas le Parlement. Actuellement, refuser explicitement un acte sexuel ne suffit pas. La justice ne punit pas un viol si la victime n’a pas été contrainte par la violence ou par des menaces. Tout le monde s’accorde à dire que la loi doit changer, mais la solution fait débat. Près de 45% des personnes interrogées par l’institut gfs.bern privilégient le principe du consentement mutuel ou du «seul un oui est un oui», révèle une enquête présentée mardi par Amnesty International Suisse. Concrètement, cela permettrait de condamner pour viol quelqu’un qui a accompli un acte sexuel avec une personne qui n’a pas donné son consentement. La solution du refus ou du «non, c’est non» ne recueille que 27% d’avis positifs. Cette…