«Le cinéma suisse n’a pas besoin d’argent supplémentaire pour avoir du succès»
Le cinéma suisse ne doit pas chercher son salut dans la Lex Netflix, considère la coprésidente des Jeunes Vert’libéraux Virginie Cavalli. Pour cette membre du comité référendaire, la loi soumise en votation est inutile et nuira aux consommatrices et aux consommateurs. La jeunesse des partis de droite ne veut pas de la modification de la loi sur le cinéma, soumise au peuple le 15 mai. À l’origine du référendum, elle craint de voir les tarifs des plateformes de visionnement en ligne prendre l’ascenseur et ne veut pas qu’on lui impose ce qu’elle doit regarder. La nouvelle loi, qu’on surnomme aussi Lex Netflix, prévoit en effet que les plateformes de streaming comme Netflix, Amazon ou Disney+ versent chaque année au moins 4% de leurs recettes brutes à l’industrie cinématographique suisse. Elles seront également obligées de programmer 30% de films européens. Près de la moitié des États européens ont déjà pris des mesures similaires. La France a notamment introduit une obligation de…