La question d’une banque d’investissement vert financée par l’État
La Suisse a besoin de près de 13 milliards de francs par an pour le financement de son objectif de neutralité carbone d’ici 2050. Elle veut aussi investir 600 millions de francs annuels au sein de projets durables dans les pays en développement. Une banque d’investissement vert contribuerait-elle à atteindre ses objectifs? L’idée paraît simple sur le papier. Créer une nouvelle banque, contrôlée par l’État, qui investirait 10 milliards de francs dans des projets écologiques sur la prochaine décennie. Les investissements appuyés par l’État pourraient paver la voie de la durabilité et encourager les investisseuses et investisseurs commerciaux à suivre le mouvement en apaisant leurs doutes face aux risques. La démarche pourrait accélérer le financement des innovations dans les domaines du solaire et de la capture et l’élimination du CO2, par exemple. Qui plus est, une banque d’investissement vert (GIB pour Green Investment Bank en anglais) serait une source d’expertise et de données…