À Genève, des universités privées vendent très cher des titres pas reconnus en Suisse
Depuis plusieurs années, des universités privées délivrent, à prix d’or, des diplômes non reconnus. Mais la situation va bientôt changer. Dès 2023, l’appellation «université» sera protégée en Suisse. Tour d’horizon à Genève des hautes écoles privées et de leurs pratiques. Baptiste (prénom d’emprunt) est genevois. Il a réussi son parcours scolaire obligatoire sans problème, mais son entrée à l’université publique ne se déroule pas comme prévu. Les auditoires avec plusieurs centaines d’élèves et le manque d’encadrement le font vaciller. Il se retrouve exclu du système d’enseignement supérieur public après deux échecs définitifs. Comme il souhaite continuer ses études, le privé devient sa seule option. Il choisit une haute école dans son canton qui promet un encadrement et des cours de qualité. Mais la réalité le fait rapidement déchanter. Au fil des mois, de plus en plus de cours sont annulés à la dernière minute et la qualité de l’enseignement se détériore. Au cours de sa deuxième…