Une nouvelle guerre froide… comme l’espace
Avec la guerre en Ukraine, la collaboration dans le domaine spatial entre la Russie et l’Occident (y compris la Suisse) est quasiment morte. Et si cette nouvelle course aux étoiles entre blocs rivaux était une aubaine pour l’industrie du «monde libre»? Depuis que ses chars sont entrés en Ukraine, et que les sanctions la frappent, la Russie, grande puissance de l’espace, s’est exclue ou s’est fait exclure de toutes ses collaborations avec l’Occident. Seule la Station spatiale internationale (ISS) continue à entretenir l’esprit de la détente, avec à son bord trois cosmonautes russes, deux Américains, une Américaine et une Italienne. Mais pour le reste, c’est la guerre froide. Première victime: la mission européenne ExoMars, privée de la fusée Proton et de l’atterrisseur qui devaient l’emmener à sa destination. Après l’orbiteur lancé en 2016, il s’agit cette fois de se poser et de faire rouler un rover à la surface de la planète. Un rover muni notamment d’une caméra high-tech de…