Une notoriété musicale dopée par les playlists de yoga
Les plateformes de streaming sont aujourd’hui incontournables pour écouter de la musique. Les conséquences sont contrastées, mais pas toutes mauvaises, comme le prouve Edmund Kenny, leader du groupe suisse Kerala Dust. Avec la numérisation de la musique, rares sont celles et ceux qui se vantent encore de posséder d’imposantes étagères pour ranger leurs vinyles. La place réservée jadis à nos collections de 33 tours s’est réduite au volume d’une poche de pantalon. Les plateformes de streaming proposent au minimum quelque 70 millions de morceaux chacune. Depuis 2011, année où Spotify, le numéro un sur ce marché, a été activé en Suisse, l’évolution a été fulgurante. «Dans les années 1970, il était possible de vendre des centaines de milliers de vinyles et de ne jouer que devant un millier de personnes. Aujourd’hui, tu peux écouler six cents disques et attirer le double en concert», résume Edmund Kenny, chanteur du groupe rock anglo-suisse Kerala Dust. Savoir où le public est réceptif…