«Taïwan est sur toutes les lèvres, et c’est la dernière chose que la Chine souhaite»
Alors que les tensions demeurent élevées dans le détroit de Taïwan, des observatrices et observateurs basés en Suisse s’expriment sur ce que signifie le soutien international à l’île et sur la mince marge de manœuvre dont dispose Berne si la Chine devait lancer une attaque. Des exercices militaires autour de Taïwan ont débuté après le voyage de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi à Taipei, début août. Ils devaient servir, selon les termes de l’Armée populaire de libération, d’«avertissement sérieux» à celles et à ceux qui pourraient soutenir l’indépendance de l’île, que la Chine considère comme une province renégate. Les élus étrangers refusent néanmoins de rester à l’écart: au cours des deux dernières semaines, de nouvelles délégations des États-Unis et du Japon se sont rendues sur l’île pour serrer la main de la présidente Tsai Ing-wen. La Lituanie, le Canada et d’autres pays devraient suivre. Certains parlementaires bernois ont également…