La réforme de l’impôt anticipé ne résiste pas au vote populaire
Les Suisses ont refusé de justesse ce dimanche d’abolir l’impôt anticipé frappant le rendement des obligations. La gauche, à l’origine du référendum, peut triompher: c’est la deuxième fois en moins d’une année qu’une réforme fiscale initiée par la droite et les milieux financiers échoue en votation populaire. Défaite ce dimanche sur un de ses dossiers phares, la réforme des retraites, la gauche a obtenu un lot de consolation dans les urnes: le peuple l’a suivie à une courte majorité (52% de non) dans son combat contre l’abolition de l’impôt anticipé sur les intérêts produits par les obligations émises en Suisse. Un vote serré «C’était quand même relativement serré», a déclaré à la chaîne de télévision alémanique SRF le conseiller national UDC Thomas Matter, qui s’était engagé en faveur de la réforme. «Au cours des cinq ou six dernières années, tous les projets de réforme fiscale ont été rejetés», a-t-il souligné. Et d’ajouter qu’il est toujours difficile de gagner une votation…