Le riche passé de Davos préfigure l’avenir de la médecine

À Davos, il n’y a pas que le Forum économique mondial (WEF). La ville à la montagne attire chaque année des médecins et chirurgiens du monde entier venant d’instituts de recherche et de centres de formation très pointus. La station grisonne peut s’enorgueillir d’une longue tradition liée aux progrès des sciences et de la médecine. Le ciel est très couvert lorsque notre train entre en gare de Davos. On est loin du cliché qui faisait miroiter une station de ski ensoleillée à l’air revigorant. Ville la plus haut perchée d’Europe à 1560 m d’altitude, Davos jouit souvent d’un climat optimal pour soigner les maladies pulmonaires. Dès le début du XXe siècle, la station a servi de lieu de convalescence aux malades. De quoi inspirer l’écrivain Thomas Mann pour son roman «La Montagne magique». Lorsque le médecin de campagne et réfugié politique allemand Alexander Spengler a atterri à Davos en 1853, ce dernier allait, lui aussi, déceler les avantages de cet environnement propice. En 1860,…