Le secteur public suisse toujours vulnérable à la corruption et au lobbying

Si la Suisse stagne au septième rang de l’indice de perception de la corruption de Transparency International, son score global a atteint son plus bas niveau historique. L’ONG pointe à nouveau du doigt le népotisme et le lobbying politique opaque du secteur public helvétique. «Par rapport à d’autres pays, la Suisse obtient de bons résultats», estime Martin Hilti, directeur de la section suisse de Transparency International. «Elle figure parmi les dix pays les mieux classés. C’est une bonne nouvelle, mais il est très important de contextualiser ce résultat. Nous avons nos propres problèmes de corruption en Suisse.» Le classement de l’ONG mesure les niveaux perçus de corruption du secteur public dans le monde entier. Transparency International souligne que la Suisse fait partie des nations européennes atteignant des scores historiquement bas sur une échelle allant de zéro (très corrompu) à 100 (très propre). Cette année, la Suisse a obtenu 82 points, contre 84 l’année dernière. La…