Pourquoi autant de firmes occidentales restent en Russie

Malgré les pressions, les entreprises occidentales ne se sont pas massivement retirées de Russie, révèle une récente étude. Celles qui n’ont pas tenu leur promesse ne sont pas forcément de mauvaise foi, mais se heurtent aux difficultés de quitter un important marché. Début mars 2022, une semaine seulement après l’invasion russe en Ukraine, ABB est devenue la première grande multinationale suisse à annoncer la suspension de ses affaires avec la Russie. Elle a communiqué sur sa sortie complète du pays quelques mois plus tard. Mais près d’un an après le début de la guerre, l’entreprise «s’efforce toujours d’achever son retrait dès que possible, conformément à toutes les lois et sanctions applicables», indique un porte-parole de l’entreprise. ABB exploitait deux sites de production et employait environ 750 personnes en Russie lorsque la guerre a éclaté. La multinationale suisse n’est pas seule dans ce cas. Alors que de grands noms comme McDonald’s, Renault et Siemens se sont retirés…