L’Afrique de l’Ouest veut une plus grande part du gâteau au chocolat de l’Europe
En Côte d’Ivoire, la culture et l’exportation de fèves de cacao sont des activités importantes, mais à faible marge et volatiles. Une stratégie gouvernementale visant à stimuler le secteur de la transformation pourrait donner au pays une part plus rentable et plus stable de la barre chocolatée. Pendant des décennies, les producteurs de cacao d’Afrique de l’Ouest ont regardé de loin la partie la plus rentable de l’industrie du chocolat, qui était empochée par l’Europe, le plus grand bloc manufacturier du monde. En 2021 encore, alors que le marché mondial du chocolat valait 113 milliards de dollars, l’Europe se taillait la part du lion: 47%, selon un rapport de Grand View Research, un cabinet d’études de marché basé aux États-Unis. Il n’est guère surprenant que les pays africains se soient battus pour obtenir une plus grande part du gâteau en remontant la chaîne de valeur. En plus de cultiver et d’exporter des fèves brutes, ils ont jeté leur dévolu sur l’activité à marge plus élevée…