La presse internationale reste sceptique face à la fusion d’UBS et Credit Suisse
La Suisse fait rarement autant parler d’elle à l’international. Mais la nouvelle de la reprise de Credit Suisse par sa rivale UBS a provoqué un tel séisme qu’elle a été très commentée par les médias internationaux. Entre résignation et questionnement, le mariage des deux plus grandes banques de Suisse ne rassure qu’à moitié. Dimanche, le Conseil fédéral a annoncé la fusion des deux géants bancaires, Credit Suisse et UBS. Le New York Times constate que l’accord «marque la chute spectaculaire d’une institution vieille de 166 ans, qui fut autrefois un emblème de la fierté suisse». Au-delà de la perte de la deuxième plus grande banque helvétique, l’hebdomadaire britannique The Economist voit dans ce rachat une nouvelle césure dans le système bancaire mondial, qui «entre dans une ère nouvelle et turbulente». Confiance perdue Loin de redonner confiance dans la place bancaire suisse, la fusion annoncée semble, au contraire, questionner. La première banque suisse UBS va s’emparer de son…