Le monde politique suisse très critique après le rachat de Credit Suisse par UBS
Les principaux partis politiques du pays ne sont pas tendres avec l’ancien numéro deux bancaire du pays, Credit Suisse, dont le rachat par UBS a été annoncé dimanche soir. Le centre-droit concède toutefois la nécessité de la décision. Le co-président du Parti socialiste Cédric Wermuth s’est dit «frustré et en colère». Les responsables de cette débâcle doivent rendre des comptes, a-t-il affirmé. Son parti exige une commission d’enquête parlementaire pour déterminer «qui a (ou n’a pas) fait quoi et quand» au niveau politique. Le chef du groupe parlementaire socialiste Roger Nordmann, de son côté, s’est dit «outré» et a estimé que la direction de la banque était non loin de la «criminalité organisée». Le socialiste vaudois a estimé qu’«en réalité, le contribuable et le peuple suisse, avec la BNS, risquent au total 209 milliards dans cette opération», contredisant les propos de la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter. Il considère également qu’une fois la fusion établie, la taille…