La Suisse sacrifie Taïwan sur l’autel des relations avec la Chine

Premier producteur mondial de semi-conducteurs, Taipei joue un rôle crucial dans ce secteur clé pour l’industrie électronique. Mais Berne préfère renoncer à renforcer les liens scientifiques, afin de ne pas contrarier Pékin. Officiellement, la Suisse ne reconnaît pas Taïwan, tout comme les autres pays du globe. Cependant, de nombreuses nations industrialisées explorent d’autres voies pour développer leurs relations avec l’île revendiquée par Pékin. En comparaison, la Suisse montre une attitude très frileuse, notamment dans des domaines où Taïwan est leader mondial, comme les micro et nanotechnologies. Le gouvernement suisse s’est jusqu’ici abstenu de signer un accord bilatéral visant à renforcer la coopération scientifique et technologique avec Taïwan. Berne présume qu’un tel traité irait contre le principe de la «Chine unique», qui impose de n’avoir des relations diplomatiques qu’avec un seul État souverain reconnu sous le nom de Chine. Certains membres du Parlement suisse…