L’impôt minimum sur les bénéfices des multinationales à l’épreuve des urnes
Les citoyennes et citoyens suisses se prononcent le 18 juin prochain sur l’imposition appliquée aux bénéfices des grandes entreprises internationales. En filigrane: l’équité fiscale, l’attractivité de la place économique suisse et la répartition des recettes supplémentaires. L’impulsion est venue du dehors. Précisément des pays membres du G20 et de l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économique. Son but est que les grands groupes d’entreprises soient imposés à 15%. Et ce, dans pas moins de 138 pays. Pourquoi cela? Pour établir une forme d’équité fiscale à l’échelle mondiale – bien que de relativement faible ampleur. Sont concernés les conglomérats dont le chiffre d’affaires annuel dépasse 750 millions d’euros. Pourquoi ce projet se retrouve-t-il au menu de la Suisse? Actuellement, en transférant légalement leurs revenus vers des paradis fiscaux, les multinationales ont la possibilité de se voir faiblement voire pas du tout imposées. Avec l’imposition…