«Un non à l’impôt minimum de l’OCDE équivaudrait à se tirer une balle dans le pied»
Voter oui à l’impôt minimum de l’OCDE sur les grandes entreprises, c’est s’assurer que les recettes fiscales supplémentaires promises par la réforme restent en Suisse, argumentent les partisans de l’objet soumis à la sagacité du peuple le 18 juin. Les explications de la directrice d’economiesuisse, Monika Rühl. swissinfo.ch: En trois phrases, pourquoi le peuple devrait-il accepter ce projet? Monika Rühl: Un oui est nécessaire pour que les recettes fiscales supplémentaires restent en Suisse et ne partent pas à l’étranger. Deuxièmement, l’ensemble des cantons profitera de cet argent par le biais de la péréquation. Troisièmement, la Suisse doit demeurer une place économique attractive, les grandes entreprises qui sont installées ici et paient des impôts profitent à toutes et tous. La Suisse prétériterait-elle son image en refusant de se conformer au nouveau principe? Dans ce cas, les impôts iraient tout simplement à d’autres pays. En laissant cela arriver, nous nous tirerions une…