Comment les bleus de la police apprennent à gérer les situations extrêmes

La police jouit en Suisse d’une large confiance à l’aune internationale. Pour ne pas la prétériter, policières et policiers en formation s’exercent à l’action proportionnée dans les situations qui menacent de dégénérer. Ce qui n’est pas gagné d’avance, la preuve à l’école de police de Suisse orientale. «Comme policier, on peut effectuer un contrôle routier de diverses manières, explique Fabia Freienmuth. On peut arriver, croiser les bras, et lâcher: ‘Bonjour, tiens, tiens!, on s’est encore mis dans l’erreur aujourd’hui?’» Fabia Freienmuth adopte la moue de circonstance. Puis sourit: «On peut faire les choses différemment, se comporter de manière à désamorcer la situation plutôt que d’en rajouter dans la provocation.» En conséquence, le contrôle pourra se dérouler dans le calme et l’interaction positive fonder la confiance pour les rapports futurs. En Suisse, la police jouit dans la population d’un crédit supérieur à celui dont profitent l’économie, la politique, les tribunaux…