Comment un orphelinat ukrainien a trouvé refuge en Suisse
Natalia Lashchevskaya a quitté Marioupol avec 99 orphelines et orphelins et les a amenés en Suisse. Ils et elles ont ainsi trouvé un endroit sûr et confortable. Mais le désir de retourner au pays reste unanime. Reportage en Valais. Généralement, Natalia Lashchevskaya refuse les interviews. «La vie ici ne peut pas tenir dans un reportage», explique-t-elle. Un livre serait plus adapté, un livre «sur la douleur des enfants», poursuit-elle. Avant son arrivée dans le canton du Valais, la directrice de foyer, âgée de 57 ans, a travaillé pendant 25 ans pour un orphelinat à Marioupol. Elle y était responsable d’une centaine de mineurs. Une grande partie d’entre eux dits «à statut». Cela signifie qu’elles et ils étaient en attente d’un placement ou d’une adoption. Mais son institution accueillait également des enfants encore sous la garde de leurs parents. Elle en avait pris la direction un an avant l’invasion de la Russie. L’institution combinait un foyer pour nourrissons, un orphelinat,…