«Le CIO est sous pression des Occidentaux»

La guerre en Ukraine pousse le Comité international olympique à choisir entre paix et droits humains ou neutralité. Éclairage d’un spécialiste de l’olympisme. La tension monte entre le CIO et la Russie. Après l’invasion de l’Ukraine, le président du Comité, Thomas Bach, avait tout d’abord recommandé de bannir complètement les athlètes russes des compétitions sportives, avant de rétropédaler pour recommander leur participation sous bannière neutre. La Russie menace de son côté de lancer un réseau de compétitions sportives avec notamment la Chine, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud, tandis que l’Ukraine dit refuser de participer aux Jeux olympiques de Paris en 2024 en présence d’athlètes russes. Thomas Bach, quant à lui craint que le sport international se sépare en deux blocs politiques. Il déclarait récemment que «les Jeux olympiques universels ne seraient plus possibles». À un an des prochains Jeux olympiques, comment le CIO peut-il éviter une impasse? Son principe de…