En Suisse, les réseaux sociaux attisent-ils la désinformation et le populisme autant qu’aux États-Unis?

La Suisse est mieux protégée contre les «fake news» que des pays comme les États-Unis. Est-ce parce qu’elle dispose d’un meilleur système et de citoyennes et citoyens plus prudents? Ou simplement parce que moins de fabriques de trolls s’intéressent à elle? Nombreuses sont les personnes à s’informer via les réseaux sociaux plutôt que par la radio, la télévision ou les journaux. Et beaucoup craignent que des informations importantes leur soient dissimulées et que d’autres, erronées, soient davantage répandues. Autre préoccupation des utilisatrices et utilisateurs: rester coincés dans leur propre bulle de filtre. Les États-Unis, «le pays le plus vulnérable» à la désinformation Contrairement à la radio et à la télévision, les réseaux sociaux agissent sans tenir compte des frontières nationales: ils sont actifs à l’échelle mondiale. Une conclusion s’impose d’elle-même: si les réseaux sociaux alimentent les «fake news», la désinformation et la polarisation, ils le font uniformément…