«Seule une minorité de candidats cherche à contourner les règles de transparence»
La Secrétaire générale du Groupe d’États du Conseil de l’Europe contre la corruption (GRECO), Hanne Juncher, est convaincue que la manière dont les politiciens et les partis se financent n’est pas une affaire privée, même dans un système de milice comme le connaît la Suisse. Entretien*. Les Suisses renouvellent leur parlement le 22 octobre. Pour la première fois au niveau national, cette campagne électorale est soumise à des règles de transparence. Les dons de plus de 15’000 francs doivent être communiqués jusqu’au 7 septembre, de même que les budgets de campagne s’ils dépassent 50’000 francs. En la matière, la Suisse a longtemps fait figure de mauvaise élève en Europe. swissinfo.ch: Cela fait plus d’une décennie que vous enjoignez la Suisse à instaurer davantage de transparence dans le financement des campagnes électorales. Cette année, pour la première fois dans le cadre d’élections au niveau national, des règles ont été édictées. La pression du GRECO a-t-elle finalement payé?