«L’horlogerie suisse n’a pas souffert de l’arrivée d’entreprises et de capitaux étrangers»

Jean-Daniel Pasche, président de la Fédération horlogère, estime que les rachats de marques horlogères et sous-traitants suisses par des groupes étrangers n’est pas un problème. Il est d’avis qu’il serait incohérent de revendiquer un libre accès dans un sens et de le restreindre dans l’autre. Après une vingtaine d’années à la présidence de la Fédération de l’industrie horlogère suisse FH, Jean-Daniel Pasche va tirer sa révérence à fin décembre 2023. Pour swissinfo.ch, ce docteur en droit revient sur les moments forts de son mandat et les défis de son secteur. Il aborde également les enjeux de son association faîtière qui regroupe près de 450 membres, soit plus de 90% des entreprises suisses actives dans la production et la commercialisation de montres ou de composants horlogers. Jean-Daniel Pasche en bref Né en 1956 et originaire de Servion, dans le canton de Vaud, Jean-Daniel Pasche est licencié et docteur en droit de l’Université de Neuchâtel. Dès 1982, il a travaillé pour…