«Il y a une tendance à croire qu’on peut faire des choses hors de portée»
Le CICR facilite la libération des otages israéliens détenus à Gaza, une opération délicate rendue possible par sa neutralité. Son travail est parfois incompris, estime Fabrizio Carboni, directeur pour le Proche-Orient. «Tendus» et «compliqués». C’est en ces termes que Fabrizio Carboni, directeur régional du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour le Proche et le Moyen-Orient, décrit les jours qui viennent de s’écouler, lorsque nous le rencontrons à Genève lundi soir. Durant quatre jours, ses collègues à Gaza ont facilité la libération de 50 otages israéliens détenus dans la bande de Gaza et 150 prisonniers palestiniens incarcérés en Israël. Ces libérations quotidiennes d’otages et de prisonniers, de vendredi dernier à lundi, faisaient partie d’un accord entre Israël et le Hamas, prévoyant également une trêve de quatre jours. Lundi, les deux parties ont accepté de le prolonger pour deux jours supplémentaires, jusqu’à jeudi matin. Mardi, dix autres otages israéliens ont…