La formule plus si « magique » de la répartition des sièges du Conseil fédéral
Depuis 1959, la « formule magique », cette règle tacite qui organise la répartition des sept sièges du Conseil fédéral, a presque toujours été religieusement respectée. Mais l’évolution récente des forces politiques du pays chamboule les anciennes évidences arithmétiques. Et le 13 décembre qui vient, le nouveau Parlement est appelé à élire nos sept Sages. Dès 1959, la répartition des sièges du Conseil fédéral entre les quatre principales formations politiques (PLR, UDC, Le Centre, PS) du pays vise, de manière tacite, la proportionnalité des représentations politiques au plus haut sommet de l’exécutif, en rapport aux forces électorales en présence. Deux sièges sont attribués aux trois premiers partis, et un dernier au quatrième parti du pays. Excepté le chamboulement de 2008, avec l’éviction de Christoph Blocher et l’émergence du Parti bourgeois-démocratique (PBD) à l’aile gauche de l’UDC – que rejoindront à l’époque les deux conseillers fédéraux Samuel Schmid (ex-UDC) et Eveline…