Comment les relations entre la Suisse et la Chine résistent aux tempêtes géopolitiques
La première stratégie de politique étrangère de la Suisse à l’égard de la Chine arrive à échéance cette année, au moment même où l’on parle d’un nouvel accord de libre-échange et où le rythme des visites ministérielles s’accélère. Toutefois, face à l’augmentation des risques sécuritaires, la Suisse est sous pression pour recadrer cette relation clef. Lorsque la Suisse avait dévoilé sa première stratégie à l’égard de la Chine, en mars 2021, le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis avait défini les questions qui marqueraient les relations entre les deux pays: les droits humains et le commerce. Ignazio Cassis avait à l’époque déclaré aux journalistes que la Confédération était prête à s’attaquer à la détérioration de la situation des dissidents et des minorités dans l’Empire du Milieu. «La Suisse n’hésite pas à émettre des critiques si la situation l’exige», pouvait-on lire dans la stratégie de son ministère. Le même mois, l’Union européenne, les États-Unis, le Royaume-Uni …