Réglementation de l’intelligence artificielle: un Suisse passe-plat des États-Unis?

L’accord sur l’intelligence artificielle (IA) du Conseil de l’Europe, édulcoré et favorable aux États-Unis, n’incarnerait plus beaucoup les valeurs européennes. Plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) rendent le chef des négociations suisse en partie responsable de cette situation. La politique a souvent un train de retard sur la réalité. C’est le cas en particulier en ce qui concerne la digitalisation à l’œuvre dans nos sociétés. Preuve en est, et de façon éclatante, avec la législation sur l’intelligence artificielle. L’IA fait déjà partie de notre quotidien, dans nos vies privées et professionnelles, sans qu’on n’y prête toujours garde. Voilà pourquoi des instances internationales se penchent sur l’instauration d’un cadre juridique afin de répondre à certains défis. Comment les ressources humaines (RH) doivent-elles déjà aujourd’hui composer avec l’IA pour les aider à filtrer les candidatures à des postes? Comment des générateurs de textes et d’images (Chat GPT …