Les progrès vers l’égalité des sexes dans le milieu universitaire restent lents

La prestigieuse École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) aura pour la première fois en 141 ans d’histoire une femme à sa tête. Bien que les femmes soient plus nombreuses que les hommes à étudier dans les universités suisses, peu d’entre elles parviennent aux échelons supérieurs du monde académique. Tour d’horizon de quelques données clés. Anna Fontcuberta i Morral, 49 ans, professeure en science et génie des matériaux, est sur un petit nuage. «Merci, danke, grazie au ministre Guy Parmelin et au Conseil fédéral pour cette nomination et leur confiance. Je suis honorée et me réjouis de prendre mes fonctions de présidente de l’EPFL le 1er janvier 2025», a-t-elle tweeté le 27 mars dernier. Il aura fallu attendre longtemps pour que l’université technique, spécialisée dans les domaines de la science et de la technologie, soit dirigée par une femme. Mais la double nationale hispano-suisse est convaincue que les choses évoluent dans le bon sens: «il y a vingt ans, le nombre de femmes …