«La préparation aux pandémies est dans l’avantage de tous les régimes politiques»
Les 194 membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont prolongé d’un an les négociations en vue d’un traité international pour lutter contre les pandémies. Alors que la menace d’une nouvelle pandémie augmente, les tensions internationales ne facilitent pas la signature d’un nouvel accord. «La prochaine pandémie n’est qu’une question de temps», a alerté le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au terme de l’Assemblée mondiale de la santé, le 1er juin. Quatre ans après le Covid-19 qui a paralysé les économies du monde entier et fait 7 millions de morts, les 194 pays membres de l’OMS peinent toujours à s’entendre sur un accord mondial pour prévenir et endiguer les futures pandémies. Début juin, face à l’absence d’un consensus dans les délais impartis, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), basée à Genève, a décidé de prolonger les négociations d’un an. Des points de frictions persistent, notamment sur la propriété intellectuelle, le partage d’informations sur …