Dans l’horlogerie, les frontières entre masculin et féminin sont de moins en moins hermétiques

La mode s’éloigne de plus en plus des stéréotypes de genre, brouillant les lignes entre masculin et féminin. Les horlogers sont également confrontés au choix de maintenir ou non la division traditionnelle entre modèles masculins et féminins. L’enquête de notre journaliste Alexey Tarkhanov. «Une montre de Sylvester Stallone ne conviendrait pas à Audrey Hepburn, affirme le designer Bruno Bellamich, cofondateur de la marque Bell & Ross. Pas pour une question d’idéal masculin ou féminin de la mode, mais tout simplement en raison de la différence de tour de poignet entre les deux acteurs américains». Bruno Bellamich ne prend toutefois pas en compte l’énergie de résistance qui a accompagné toutes les révolutions de la mode. Souvenons-nous de Coco Chanel, qui empruntait des pièces à la garde-robe masculine et n’aimait pas les petites montres féminines. Bien sûr, à l’époque de Coco Chanel, les montres pour hommes avaient la taille des montres pour dames contemporaines. Quant à Sylvester …