Face à un miel «dur comme du béton», des apiculteurs suisses désespèrent

Les apiculteurs et apicultrices de plusieurs cantons sont confrontés cette année à un miel extrêmement dur. La faute à une espèce particulière de puceron présente sur les mélèzes et les sapins rouges, qui rend le miel solide. On appelle cela le «miel béton». Et les abeilles aussi souffrent de ce phénomène. Lourd et solide comme du béton: c’est ainsi que se présente souvent le miel cette année dans plusieurs cantons. Le «miel béton», comme on l’appelle, est particulièrement fréquent dans le canton d’Argovie, mais les apicultrices et apiculteurs schwytzois et lucernois, entre autres, y sont aussi confrontés. Le miel béton devient très dur en l’espace de quelques jours et est très difficile à extraire. Pour les apiculteurs concernés, cette situation signifie surtout beaucoup de travail et peu de rendement. Ce type de miel n’en reste pas moins comestible, et il est même parfois demandé. Lorsque les apicultrices et apiculteurs se rendent compte de ce qui se passe dans leurs ruches, il …